Le meurtre du gendarme Soulis (26 novembre 1957)

Conférence

Le 26 novembre 1957, un fait divers sanglant a stupéfié les gens du pays : le gendarme Soulis de Langeac disparaissait près de Lachaud-Curmilhac. Commençait alors une enquête qui, de rebondissements en rebondissements, allait passionner et horrifier la population. L’affaire Soulis se terminait par la condamnation pour meurtre de Roger Beaune – homicide qu’il n’a jamais avoué – et pour complicité, de son père Jules Beaune – qu’il n’a jamais reconnu.
Plusieurs facteurs ont concouru pour faire de ce fait divers tragique un fait de société au retentissement national. Le crime, en lui-même particulièrement odieux, les coupables, haïs par leurs voisins, la presse, locale et nationale, qui va s’emparer de l’affaire … tous les ingrédients d’un sinistre feuilleton sont ici rassemblés et ont contribué à l’hystérisation de la population.
Pour l’historien, cet évènement est un révélateur de son époque, de ses peurs et de ses conflits.

René Dupuy

« Le meurtre du gendarme Soulis (26 novembre 1957). », affiche de la conférence de René Dupuy, organisée par le Centre d'Histoire Sociale Haute-Loire et l’Association pour le maintien et la valorisation du patrimoine de Saint-Privat-d'Allier.
« Le meurtre du gendarme Soulis (26 novembre 1957). », affiche de la conférence de René Dupuy, organisée par le Centre d'Histoire Sociale Haute-Loire et l’Association pour le maintien et la valorisation du patrimoine de Saint-Privat-d'Allier.
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