Les fusillés de la Grande Guerre 1914-1918 - Chronologie d'une exécution annoncée.

Travaux de Raymond Caremier, "Guerres et conflits" (3 Num 230/5)

  • En 1914, Claude Magnouloux natif de Saint-Julien-Molhesabate (Haute-Loire) habite Saint-Étienne où il exerce la profession d’ouvrier métallurgiste. Appartenant à la classe 1903, il n’a pas été rappelé sous les drapeaux en raison d’une inaptitude médicale au service armé. Dès le 20 septembre 1914, un décret cherche à trouver les hommes du « service auxiliaire » aptes au « service armé ». Ces hommes sont convoqués à plusieurs reprises devant des commissions de réforme pour déterminer leurs aptitudes au service armé. C’est ainsi que Magnouloux va devenir soldat sans avoir effectué de service militaire et envoyé au front. Il a alors 31 ans. Sur sa route, il croise Jean Michel Verdier, originaire de Compains (Puy-de-Dôme), soldat de la classe 1911 qui a été promu sous-lieutenant le 22 décembre 1915 et c’est à ce titre que Claude Magnouloux se trouve placé sous ses ordres. À l’issue d’une revue de la compagnie à laquelle Magnouloux se soustrait, le sous-lieutenant lui inflige quatre jours de prison. Pour des raisons ignorées, Magnouloux tire plusieurs coups de pistolet sur l’officier qui sera mortellement blessé. S’en suit immédiatement une procédure à la suite de laquelle Claude Magnouloux se retrouvera face au peloton d’exécution… Raymond Caremier nous propose de découvrir les différentes phases du procès. Consultable également sur Geneanet, copyright : 4U2U1G1 du 2 janvier 2016).
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